Au-delà des 4 C: Préserver notre nature sauvage, notre faune et notre flore
Les producteurs de diamants naturels se sont engagés à la protection environnementale, préservant trois fois plus de terrains que ceux exploités.
En plus de l’action qu’ils mènent pour réduire leur empreinte carbone et sauvegarder l’eau, les principaux producteurs de diamants naturels d’aujourd’hui se sont également engagés à protéger la nature sauvage, la faune et la flore des zones qu’ils exploitent. Ils collaborent avec les gouvernements locaux, les communautés et les organisations de protection environnementale sur une série de projets concernant les réserves naturelles, la surveillance de la sauvegarde de l’eau jusqu’à l’aide à la protection des espèces menacées, tels des milliers de caribous, de grizzlis, d’éléphants et autres.
Les principaux producteurs de diamants utilisent une superficie totale de 523 kilomètres carrés dans le monde, ce qui correspond à peu près à la taille de la ville de New York. Bien que les terrains soient réhabilités à la fermeture des mines, l’industrie du diamant naturel reconnaît la nécessité de réduire son impact en renforçant la protection de vastes écosystèmes. L’industrie du diamant préserve trois fois la superficie de terrains exploités. Ceci représente plus de 2600 kilomètres carrés de zones naturelles en Australie, au Botswana, au Canada, en Russie, en Afrique du Sud et en Tanzanie protégées par l’industrie du diamant naturel, équivalent en taille au parc national de Yosemite.
Pour assurer la sauvegarde de la faune locale, l’industrie donne aux animaux sauvages le droit de passage sur tous les sites miniers. Ainsi, ALROSA, dont les opérations minières se situent en Yakoutie, une région reculée de l’extrême-orient de la Russie possédant d’ époustouflants panoramas de forêts, de rivières, de montagnes et de vallées, contribue à préserver l’environnement unique qui les entoure en soutenant le parc naturel Living Diamonds of Yakutia Park. Créé en 2009, ce parc de 32 000 hectares abrite des bœufs musqués, des yacks, des chevaux Yakoutes, des ours, des rennes, des lapins et des paons qui, grâce à cet effort de conservation, continuent à prospérer. ALROSA a également financé des programmes de préservation de la vie sauvage dans le parc, notamment avec une initiative pour la migration des rennes. Aujourd’hui, le parc est devenu une destination touristique de premier plan, le site de nombreux événements locaux et de colonies de vacances pour enfants.
Un autre excellent exemple de réussite de la protection des terres, est The Diamond Route, ce réseau de huit sites de préservation de la biodiversité et de réserves naturelles créé par le groupe De Beers s’étend sur 200 000 hectares en Afrique du Sud et au Botswana. The Diamond Route crée des opportunités d’apprentissage uniques pour étudiants, scientifiques et universitaires. Dans le cadre du projet Moving Giants, le groupe De Beers s’est associé à la fondation Peace Parks dans le but de déplacer 200 éléphants de l’une de ses réserves, où le bien-être des éléphants a mené à une surpopulation, vers le Mozambique, pour reconstituer la population réduite des éléphants du pays. Petra Diamonds est également engagée dans la préservation des espèces menacées et collabore avec des ONG locales. Plus de la moitié des terres détenues et gérées par Petra Diamonds sont dédiées à des réserves naturelles vouées à la protection de la biodiversité, totalisant ainsi 67 000 hectares en Afrique du Sud et 906 hectares en Tanzanie.
Les principaux producteurs de diamants naturels travaillent avec les gouvernements locaux et les communautés avoisinantes leurs exploitations sur des mesures de fermeture afin de s’assurer que les terres soient réhabilitées lorsque l’activité minière cesse. Ce dispositif est mis en place avant même le début de la production et prend plusieurs années à être exécuté après la fin des opérations. De tels partenariats témoignent d’un engagement à long terme, condition fondamentale pour les activités menées par les producteurs de diamants naturels.
Lucara Diamond et RZM Murowa se sont engagés à préserver la biodiversité en contrôlant le défrichement des terres et le déboisement de la végétation tout en veillant à la préservation des arbres indigènes. Les peuples autochtones du Canada pêchent dans les eaux des Territoires du Nord-Ouest depuis des millénaires. Les lacs et les rivières de la toundra sont une ressource précieuse et sont essentiels à la survie de la faune et des communautés qui en dépendent. Pour préserver ces cours d’eau immaculés, la mine Diavik a intégré les communautés locales à son programme de surveillance des eaux par le biais d’un camp d’observation «sur le terrain» des poissons et de l’eau. Le poisson y est pêché, nettoyé, inspecté, cuit et dégusté dans un campement saisonnier près du site minier, réunissant les aînés et les jeunes des communautés autochtones.
Ces efforts de collaboration prouvent la volonté des mines de diamants naturels de boucler la boucle. Les diamants naturels proviennent de la Terre, et dans le processus d’extraction de ces rares gemmes, les principaux producteurs s’efforcent de protéger l’écosystème dont elles sont issues. Au fur et à mesure que ces projets, innovations, collaborations et partenariats se multiplient, les efforts pour la protection de la faune et de la flore s’intensifient.